: Emile Collado - del Campo
: Antoine"Free French - Français Libre" "Mon Père ce Résistant - Mon Oncle ce Héros"
: Books on Demand
: 9782322434244
: 1
: CHF 8.00
:
: Romanhafte Biographien
: French
: 130
: Wasserzeichen
: PC/MAC/eReader/Tablet
: ePUB
Nous ne nous connaissons pas ! C'est la même chose pour Antoine DEL CAMPO. Je le découvre et vous également, avec ma cousine Françoise, trop modeste et pour cause, en faisant des recherches aux Archives pour le compte de la famille qui réclame, ayant effectuée ses recherches pour les aïeux dans deux tomes précédents" Une vie, une Histoire, des vies" qui sont les nôtres. Nous vous invitons à découvrir ce père résistant, cet oncle ce Héros. Car dans sa modestie, il n'en parlait jamais, mais il fait partie des Heros de"Rhin et Danube", la 5° D.B. qui libera l'Alsace et la Lorraine avec les troupes débarquées en Provence, avec ses camarades Sénégalais, Algériens, Tunisiens, et les FFI. Allant jusqu'au"Nid d'aigles" d'Hitler au Berghoff. Quelle aventure de Résistant Basque...

Emile COLLADO-DEL CAMPO Personnel Direction et d'Inspection de l'Education Nationale Honoraire, Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques, Délégué Départemental de l'Educatio Nationale, département de Seine et Marne, Honoraire. Economiste politique, Sociologue, Psychologue, Université de Paris VIII, Paris X Nanterre, EPHSS Paris, Ex sportif, toujours"Aviateur".

Recherches surAntonio DEL CAMPO qui fut interné du17 Mars 1943 au 2 Novembre 1943, donc pas loin de 8 mois, et dont nous savons qu’il est resté dans le « Camp de MIRANDA » en Espagne.

Si vous le voulez bien, il nous semble opportun, dans cette recherche mémorielle, et peut être de résilience, de commencer par ce que nous considérons être le début.

La naissance : Antoine est né au quartier d’Ibarre, commune deSaint Just Ibarre le07 Décembre 1921, dans les Basses Pyrénées à l’époque, aujourd’hui Pyrénées Atlantiques.

C’est bien ainsi que commencent les conteurs, lorsqu’ils débutent une histoire familiale, certains disent une « saga », ce qui fait plus télévisuel, mais très chic et du métier !

Alors, au risque de paraître ridicule, nous allons procéder comme ils le font.

Donc ! Il était une fois, une famille du Pays Basque, qui c’était réunie sous l’égide de la Sainte Église Catholique et Apostolique, en la Cathédrale de Pamplona, en NAVARRA, le 04 Septembre 1911, pour célébrer le mariage de Apolonia 18 ans et Pedro 28 ans.

Enfin, c’est ce que nous imaginons, car nous ne savons rien de précis et vérifié à ce jour, auprès de la Sainte église qui détient « L’Etat Civil » jusqu’en 1870, en Espagne.

Ce sont Les parents d’Antoine DEL CAMPO, nos grands-parents maternels ou paternels, suivant la fratrie à laquelle nous appartenons, nous les rédacteurs.

Nous les petits enfants de ce couple consacré à Pamplona en Navarra Espagnole, et qui effectuons ces recherches mémorielles.

Car souvenez-vous : lorsque l’on vous demande « qui sont vos parents ? » Ben ! euh ! ah oui ! en Fait je ne sais pas très bien.

AH ! Oui je sais.... Alors voilà !

Ainsi se poursuit l’histoire, son père estPedro DEL CAMPO/CHIMENO né le 29juin 1883 à Trabazos (Provincia Zamora/Castille y Leon). - prés de la frontière du nord du Portugal).

Il est le fils deMartin DEL CAMPO son père, né à Calabor, (Provincia Zamora/Castille y Leon), et deGéronima CHIMENO, sa mère, née à Calabor.

Pédro DEL CAMPO, père d’Antoine, mon grand-père maternel, est décédé le 16 janvier 1967 au quartier d’Ibarre, commune de Saint Just Ibarre (64) France.

Quant à sa mère, c’estApolonia GONI/EGOZCUE née le08 février 1893 à Eugui (Provincia de Pamplona/ Navarra) dans la montagne navarraise, près de la frontière Française de Roncevaux.

Elle est fille deLorenzo GONI, son père,né le 20 avril 1867 à Agorreta (Province de Pamplona/Navarra) et deFrancisca Antonia EGOZCUE, sa mère,née le 18 juin 1869 à Eugui (Provincia de Pamplona/ Navarra).

Apolonia DEL CAMPO- GONI, mère d’Antoine, ma grand- mère maternelle est décédée le 03 novembre 1973 à Bayonne (64) France.

Ce sont eux les géniteurs d’Antoine DEL CAMPO. Lequel, à quelque mois prêt, aurait pu naître en Pays Basque Espagnol, puisqu’ils sont arrivés avec les frères et sœurs d’Antoine au début de l’année 1921 en Basse Navarre au Pays Basque Français.

Ils ont résidé à « Iturbidia » où est né Antoine DEL CAMPO.

Quelques mois après leur arrivée, ils déménagent à « d’Ertorainia » maison voisine d’Iturbidia, dans la nouvelle maison familiale qui existe toujours aujourd’hui au quartier d’Ibarre, commune de Saint Just Ibarre.

Pedro DEL CAMPO-CHIMENO

Et

Apolonia GONI-EGOZCUE

La famille DEL CAMPO, avec Antoine entre les genoux de son père, entouré de sa mère et ses sœurs et frères en 1924, à Saint Just Ibarre, dans les Basses Pyrénées, aujourd’hui les Pyrénées Atlantiques.

Ce que nous écrivons est vérifié, confirmé à l’État Civil, et même déposé dans les Archives Départementale de PAU, dans les dossiers des « étrangers ».

Des enquêtes de Gendarmerie, des rapports, des certificats produits par les Maires, attestent de l’identité d’Antoine DEL CAMPO qu’ils qualifient d’« ESPAGNOL ».

Évidemment, suivant la législation sur la Nationalité en vigueur à ce moment-là, naître en France de parents étrangers, ne donne pas la Nationalité Française, mais la Nationalité de ses parents.

La « bonne blague », si on peut dire, de le nommer « l’espagnol » sur un document de Gendarmerie, en dit long sur les habitudes d’accueil sur le territoire Français.

De son enfance de petit garçon nous ne savons pas grand-chose, et ses frères et sœurs sont décédés, les survivants sont peu enclins à raconter, vu leur état de santé et l’avancée en âge.

Ainsi, nous les conteurs, bien ennuyés que nous sommes de ne pouvoir en dire plus sur cette période.

Nous savons qu’il est allé à l’école, et qu’il était scolarité de 12 ans à 17 ans au complexe scolaire de« Bétharram », chez les pères, comme ils disent au Pays Basque.

Pour nous qui connaissons un peut Saint Just Ibarre, rien d’étonnant pour une famille nombreuse, d’autant que Le BasqueMichel Garicoïts fondateur de ce complexe scolaire est originaire de Saint Just Ibarre, précisément de Ibarre où se trouve la maison natale

« Garacotxea ». Tien, un voisin qui est tout à fait bizarre pour nous aujourd’hui.

Mais à cette époque une sommité d’Ibarre. Il avait, et a toujours, encore aujourd’hui, son

« Pèlerinage » !

Un Saint ! un Dieu ! Lisons plutôt ce qu’écrivait « La Contre-réforme au XXI siècle » sur son

Site internet au XXI siècle bien sûr : Maison natale de saint Michel Garicoïts.

Saint Michel Garicoïts est né en 1797, dans un petit village du pays basque, Ibarre.

D’une famille de paysans, pauvres et ardemment catholiques et, par le fait même, contrerévolutionnaires. Ah !

Ses parents ont traversé les Pyrénées pour aller recevoir en Espagne le sacrement de mariage de la main d’un Prêtre non-jureur.

Ils ont caché dans leur ferme des prêtres réfractaires, au péril de leur vie.

Le petit Michel a du caractère. Dans ce pays de basse montagne, le climat rigoureux, les travaux de la ferme et l’éducation stricte de ses parents, ont tôt fait de l’aguerrir.

« Sans ma bonne et pieuse mère, dira-t-il,je sens que je serais devenu un scélérat. »

Avec cela, une crainte de l’enfer, un attrait irrésistible pour le Ciel. Il parait !

« Un jour, voyant le bleu du ciel toucher le sommet de la colline à laquelle la maison familiale était adossée, il s’imagina qu’on y pourrait entrer par-là.

Toujours prompt à réaliser l’idée qui lui venait, il y grimpa laissant les moutons de son père à la garde du chien.

Déception ! le ciel avait reculé jusqu’au pic voisin.

Il y courut et, de là, jusqu’au troisième.

L’aventure s’acheva en pleines ténèbres, sans qu’il y prît garde, la nuit déjà submergeait la montagne.

L’enfant redescendit, désenchanté. Mais sa cuisante déception grava plus profondément encore dans son âme le désir du Ciel, le vrai ! »

« Affamé de l’Eucharistie, il voulait être prêtre, mais ne put commencer ses études qu’à l’âge de quatorze ans, et encore en s’employant comme domestique, un peu comme Saint don Bosco.

(L’œuvre de saint Jean Bosco est providentielle, absolument guidée par le Ciel ; elle est comme une réaction victorieuse aux menées de la franc-maçonnerie qui, à cette époque, impose au gouvernement italien une politique résolument...