Qu’il soit conscient ou non des regards qui pesaient sur lui, Katsuragi poursuivit sa conversation avec Hirata afin que les classes présentent leur plan respectif :
« Au sujet de notre collaboration, je propose de nous engager à ne pas nous gêner mutuellement. Qu’est-ce que tu en penses ?
— Un instant, tu veux dire que tu suggères de ne pas établir de stratégie détaillée ?
— C’est ça. Il suffirait que notre tactique soit révélée de la mauvaise manière pour mettre le feu aux poudres. De plus, si les classes B et C venaient à en être informées, nous ne pourrions que nous mettre à douter de vous, ce qui détruirait notre entente. En outre, vous analyser et vous jauger, alors que vous êtes censés être nos alliés, ça représente un gros travail. Nous combattrons donc côte à côte, sur un pied d’égalité. C’est la stratégie la plus sûre.
— Hmm… C’est possible, répondit Hirata. Après tout, nous faisons partie de la même équipe, mais nous restons rivaux. »
Hirata se tourna alors vers nous pour nous demander si nous approuvions cette approche. Personne ne s’y opposa. Il était évident qu’aucune des deux classes n’était prête à faire entièrement confiance à l’autre et à dévoiler son jeu. Il était donc préférable de garder une certaine distance entre nous.
Horikita le savait bien, et c’était la raison pour laquelle elle n’était pas intervenue.
« Évidemment, ajouta Katsuragi, nous allons avoir besoin de nous coordonner à l’avance pour les épreuves collectives. Je propose que nous nous réunissions de nouveau dans quelques jours. De cette façon, nous aurons le temps de préparer le terrain, chacun de notre côté. Ça te convient ?
— Oui, ça me paraît bien. Je vais en discuter avec mes camarades.
— Je compte sur toi. »
Leur conversation était allée droit au but. Les choses se déroulaient sans accroc.
« Dis-moi, Ayanokôji, m’interpela soudain Horikita, combien de façons y a