: Alexandre Dumas
: Le Comte de Monte-Cristo Un chef-d'oeuvre sur la vengeance et la rédemption, une aventure épique dans la société française du XIXe siècle (édition intégrale - Les 4 volumes en un seul tome)
: Books on Demand
: 9782322476572
: 1
: CHF 6.30
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: Historische Romane und Erzählungen
: French
: 900
: Wasserzeichen
: PC/MAC/eReader/Tablet
: ePUB
*** Le chef-d'oeuvre d'Alexandre Dumas en édition intégrale (les 4 volumes en un seul) *** Vengeance, rédemption et destinée - Un roman d'aventures légendaire - Plongez au coeur d'un classique incontournable de la littérature avec"Le Comte de Monte-Cristo" d'Alexandre Dumas. Dans cette fresque romanesque captivante, suivez le destin bouleversant d'Edmond Dantès, jeune marin prometteur injustement emprisonné au sinistre château d'If. Trahi par des rivaux envieux, il y croupira 14 années, son cour nourri par un ardent désir de vengeance. Une rencontre providentielle avec l'abbé Faria changera à jamais le cours de son existence. De la vengeance à la rédemption Héritier d'un fabuleux trésor, Dantès renaît sous les traits énigmatiques du comte de Monte-Cristo. Riche et puissant, il échafaude une machination pour écrase« Le Comte de Monte-Cristo » d'Alexandre Dumas est un roman d'aventures captivant qui narre l'histoire d'Edmond Dantès, un jeune marin marseillais injustement emprisonné. Victime d'un complot ourdi par des rivaux jaloux, Dantès est accusé de trahison et enfermé dans la sinistre forteresse du Château d'If. Durant sa longue incarcération, Dantès rencontre l'abbé Faria, un prisonnier érudit qui devient son mentor. Faria lui révèle l'existence d'un trésor caché sur l'île de Monte-Cristo. Après la mort de Faria, Dantès s'évade de manière spectaculaire et découvre le fabuleux trésor, qui lui confère une richesse incommensurable. Transformé par l'épreuve et la fortune, Dantès réapparaît dans la haute société parisienne sous l'identité mystérieuse du Comte de Monte-Cristo. Il met alors en oeuvre un plan de vengeance minutieux contre ceux qui l'ont trahi : Fernand Mondego, le Baron Danglars, Gérard de Villefort et Caderousse. Chaque acte de représailles est savamment orchestré, dévoilant les secrets et les crimes de ses ennemis. Au fil de sa quête, Monte-Cristo se trouve confronté aux conséquences imprévues de ses actions, notamment sur des innocents. Le roman explore ainsi les thèmes de la justice, de la rédemption et des limites de la vengeance. La transformation de Dantès, d'un jeune homme naïf à un vengeur implacable, puis à un être capable de compassion, constitue le coeur émotionnel de l'oeuvre. Dumas tisse une intrigue complexe, peuplée de personnages mémorables et de rebondissements saisissants. « Le Comte de Monte-Cristo » demeure un classique intemporel, alliant aventure, romance et réflexion morale dans un récit captivant.

Alexandre Dumas, né en 1802 à Villers-Cotterêts et mort en 1870 à Puys, est l'un des écrivains français les plus célèbres du XIXe siècle. Fils d'un général de l'armée napoléonienne, il grandit dans un milieu modeste mais imprégné d'histoires héroïques. Dumas débute sa carrière littéraire comme dramaturge, mais c'est avec ses romans d'aventures qu'il connaît un succès phénoménal. Ses oeuvres les plus célèbres incluent « Les Trois Mousquetaires » (1844), « Le Comte de Monte-Cristo » (1844-1846) et « Le Vicomte de Bragelonne » (1847-1850). Son style se caractérise par une narration vive, des intrigues complexes et des personnages hauts en couleur. Dumas excelle dans l'art de mêler fiction et faits historiques, créant des récits captivants qui ont marqué des générations de lecteurs. Outre ses romans, Dumas a écrit des pièces de théâtre, des récits de voyage et des ouvrages historiques. Sa production littéraire est impressionnante, bien qu'il ait souvent collaboré avec d'autres écrivains, notamment Auguste Maquet. Malgré son succès, Dumas a connu une vie tumultueuse, marquée par des dépenses extravagantes et des scandales. Il laisse néanmoins un héritage littéraire considérable qui continue d'inspirer et de divertir les lecteurs du monde entier. Alexandre Dumas reste une figure emblématique de la littérature française, célébré pour son imagination débordante et son talent de conteur.

CHAP. II
Le père et le filss


Laissons Danglars, aux prises avec le génie de la haine, essayer de souffler contre son camarade quelque maligne supposition à l’oreille de l’armateur, et suivons Dantès, qui, après avoir parcouru la Cannebière dans toute sa longueur, prend la rue de Noailles, entre dans une petite maison située du côté gauche des allées de Meilhan, monte vivement les quatre étages d’un escalier obscur, et, se retenant à la rampe d’une main, comprimant de l’autre les battements de son cœur, s’arrête devant une porte entrebâillée qui laisse voir jusqu’au fond d’une petite chambre.

Cette chambre était celle qu’habitait le père de Dantès. La nouvelle de l’arrivée duPharaon n’était pas encore parvenue jusqu’au vieillard, qui s’occupait, monté sur une chaise, à palissader d’une main tremblante quelques capucines, mêlées de clématites, qui montaient en grimpant le long du treillage de sa fenêtre.

Tout à coup il se sentit prendre à bras le corps, et une voix bien connue s’écria derrière lui : – Mon père ! mon bon père !

Le vieillard jeta un cri et se retourna ; puis, voyant son fils, il se laissa aller dans ses bras, tout tremblant et tout pâle.

– Qu’as-tu donc, père ? s’écria le jeune homme inquiet ; serais-tu malade ?

– Non, non, mon cher Edmond, mon fils, mon enfant, non : mais je ne t’attendais pas, et la joie, le saisissement de te revoir ainsi à l’improviste… Ah ! mon Dieu ! il me semble que je vais mourir.

– Eh bien ! remets-toi donc, père ! c’est moi, c’est bien moi ! on dit toujours que la joie ne fait pas de mal, et voilà pourquoi je suis entré ici sans préparation. Voyons, souris-moi, au lieu de me regarder comme tu le fais, avec des yeux égarés. Je reviens et nous allons être heureux.

– Ah ! tant mieux, garçon ! reprit le vieillard : mais comment allons-nous être heureux ! tu ne me quittes donc plus ? voyons, conte-moi ton bonheur !

– Que le Seigneur me pardonne ! dit le jeune homme de me réjouir d’un bonheur fait avec le deuil d’une famille, mais Dieu sait que je n’eusse pas désiré ce bonheur ; il arrive, et je n’ai pas la force de m’en affliger : le brave capitaine Leclère est mort, mon père et il est probable que, par la protection de monsieur Morrel je vais avoir sa place. Comprenez-vous, mon père ? capitaine à vingt ans, avec cent louis d’appointements, et une part dans les bénéfices ! n’est-ce pas plus que ne pouvait vraiment l’espérer un pauvre matelot comme moi ?

– Oui, mon fils, oui, en effet, dit le vieillard, c’est bien heureux.

– Aussi je veux que, du premier argent que je touc