Avant-Propos
Chaque personne voit le monde d’une manière différente. Il n’y a pas une seule vérité, unificatrice, objective. Nous sommes tous limités par notre perspective.
Siri Hustvedt
La vérité est multidimensionnelle. Il est donc impossible pour l’être humain terrestre d’avoir une vision totale de la Vastitude. Amie lectrice, ami lecteur, nous te proposons d’être en vibration de cœur avec ce récit, coécrit avec Trékaach, ma sœur des étoiles, plutôt que d’en évaluer la véracité et la pertinence. Notre pari réside dans le fait que la Vie offre la capacité de danser la différence et, nous osons l’espérer, lâcher l’indifférence.
Voici quatre ans, je plaçais le dernier point sur mon roman « Voyage à Fémicœur ». Cette quête de rédemption d’Amélie a été parsemée d’imaginaire, de concepts, de prises de conscience, de rencontres d’êtres humains et non humains. Bien que l’on puisse lire ce second tome de manière indépendante, il tient pour acquis toutes les connaissances du premier récit qui avait comme fil conducteur « du féminin blessé au Féminin sacré ». Alors, tout naturellement, j’ai voulu rester dans cette dynamique ; j’ai continué à rechercher le Féminin Sacré avec toutes les forces de mon cœur. Hélas ! sans résultat probant, et il en a résulté un flot de colère de frustration. Quelle en était l’origine ? Pendant longtemps, ce processus intérieur est resté une énigme sans réponse évidente.
De plus, les channelings de Laurent Chausson(1) m’invitaient avec insistance à vivre l’Unité. Par conséquent, je suis incitée à écrire des deux côtés de la médaille : Féminin et Masculin sacré.
Les quatre principaux thèmes de ce tome II proviennent notamment de lectures, mais surtout de l’enseignement prodigué par des personnes qui ont généré en moi sérénité, gratitude, amour, connexion et expansion de l’Âme. Elles m’ont fait l’honneur d’accepter d’être citées. En somme, le Trésor de Fémicœur est une autobiographie à peine déguisée de mes dernières années passées en France. À ce propos, lors d’une interview accordée à la parution du premier tome, une journaliste m’a questionnée sur la véracité du récit. Aujourd’hui, je répondrais : « Je suis incapable de raconter les faits réels bruts ; par contre, je peux m’en inspirer et y mêler la fiction… y ajouter aussi bien une chambre d’initiation, que des gnomes ou des Oblorines ».
Par exemple, dans le chapitre concernant la Respiration Sacrée, la ligne de démarcation entre mes deux réalités, celle de l’imaginaire et celle du rituel chamanique, reste floue. Cette frontière danse, se contorsionne, se dérobe, s’efface, se charge de symboles. Qui plus est, je m’identifie avec facilité aux divers personnages. Il va de soi que ce style littéraire descriptif des rituels, des méditations et des soins est synonyme pour moi de grand respect, de reconnaissance et de multiples prises de conscience. Sinon, le récit serait impossible.
Au départ, le canevas de l’histoire s’inscrit avec une grande facilité. En tant qu’être humain, nous sommes enfants de Terre Mère. De ce fait, nous sommes composés des quatre éléments disposés comme suit dans ce roman : terre, eau, feu et air.
Je me suis également inspirée – entre autres choses – du livre d’Alain Boudet : « Le réseau énergétique des lieux sacrés », paru aux Éditions Vega. L’auteur cite de nombreux scientifiques pour établir la thèse suivante, basée sur les mathématiques, la géobiologie et le magnétisme :
« Un autre lien puissant nous relie à Gaïa, cet Être multidimensionnel. En effet, notre planète terre porte une armature énergétique composée de différentes formes polyédriques. Elle ressemble à un immense cristal, par exemple, un dodécaèdre régulier composé de circuits énergétiques et de flux telluriques qui existent non seulement à la surface, mais encore à l’intérieur du globe terrestre. On signalerait également, depuis plusieurs années, l’activation d’une grille invisible située à plusieurs kilomètres au-dessus de la terre. »
Ce livre recense de nombreux lieux sacrés érigés par des civilisations très anciennes aux points d’intersection de cette grille énergétique. On peut supposer que ces peuples possédaient de multiples connaissances, bien plus avancées que les nôtres, dans la construction de bâtiments, en astronomie et même dans le contact avec les peuples du cosmos. Pour intégrer la géométrie sacrée, j’ai suivi un cours organisé par Laurence Quilichini(2).
Comme écrit précédemment, il existe une similitude entre Gaïa et la race humaine. Ainsi, les chakras, les sept principaux centres énergétiques subtils de l’être humain, entrent en résonance, telles des antennes, avec la grille énergétique terrestre et le Cosmos.
Ainsi, la boucl