: Anne-Marie Allard
: Voyage à Fémicoeur
: Books on Demand
: 9782322463022
: 1
: CHF 5.30
:
: Krimis, Thriller, Spionage
: French
: 333
: Wasserzeichen
: PC/MAC/eReader/Tablet
: ePUB
Amélie fait parte de ces femmes victimes de trop nombreuses violences. Après avoir été une nouvelle fois sauvagement battue par son mari, elle sombre dans le coma. Toutefois, durant son inconscience, elle bénéficie d'une merveilleuse opportunité : celle de faire un choix crucial. D'un côté, continuer à subir comme l'ont fait sa mère et sa grand-mère ; de l'autre, transformer ses souffrances et enfin assumer sa vie en conscience. Telle une authentique héroïne, elle va entreprendre un voyage initiatique. Celui-ci la conduira du"Féminin blessé" au"Féminin sacré". Elle évoluera à Fémicoeur, un pays imaginaire parcouru de ruisseaux et traversé par la célèbre rivière Ora. Comme dans toute quête, elle y rencontre des guides. De plus, la magie omniprésente permet aux arbres sacrés de parler, aux huiles essentielles de se transformer en nobles Dames, aux sorcières de se montrer maternelles, de prodiguer de bienfaisants massages et d'autres bienfaits encore. Affronter courageusement un dragon, faire face au terrible sorcier Cy-Quer ou encore sauter dans le Trou du Diable, tout cela octroie à la jeune femme autant d'occasions d'observer et de transcender ses ombres. Avec son authenticité, sa force et sa fragilité, Amélie touche à plusieurs reprises à la Vastitude et au Sacré. Elle découvre aussi sa connexion à Terre-Mère, son lien avec l'eau, symbole de vie, et parvient enfin à ouvrir son coeur et à pardonner. Ce premier tome - suivi de l'ouvrage intitulé"Le Trésor de Fémicoeur" - aborde également le problème des blessures de l'enfance et fait intervenir diverses techniques de développement personnel.

Anne-Marie Allard s'installe en France avec son époux en 2015. Désormais jeune retraitée, elle décide de s'adonner à ses passions, l'écriture est l'une d'entre elles. Depuis longtemps déjà, elle cherche à mieux se connaitre, à rencontrer ses ressources et ses blessures. Tout naturellement, elle a envie de raconter sa longue quête; cependant, la traduire en concepts et en théorie la rebute. Elle préfère l'imaginaire, la créativité, l'originalité, quitte à sortir des chemins battus. Elle crée alors Fémicoeur, un alliage secret digne des plus grands alchimistes : l'union du feminin et du coeur. Car finalement, les mots qui dansent sur le clavier, ne sortent-ils pas de son coeur ? Elle aime décrire les multiples facettes de sa personnalité et leur donner différentes incarnations réelles ou imaginaires.

Avant-propos.


Toi qui gardes l’accès à toutes les dimensions,

Je recherche les chemins de ta Médecine

Pour amener sur terre mes visions,

En voyant aujourd’hui la vérité en moi.(1)

 

Il m’apparaît d’emblée que mon ressenti très intense et ma faculté à saisir les mots au vol, doivent s’appuyer sur une démarche intellectuelle. Pour plus de facilité, je scinderai cette démarche en cinq grands volets :

  • Mon parcours psychothérapeutique ;
  • La famille maternelle d’Amélie, ainsi que des articles glanés sur internet ;
  • L’Histoire et quelques livres choisis ;
  • Ma foi chrétienne ;
  • Le Voyage à Fémicœur. 


1. Mon parcours psychothérapeutique.

En ce début de livre, je m’approprie le dernier paragraphe de la prière du mois d’avril dédiée à La Mère de Clan de La Quatrième Lune. Effectivement, j’aurais pu débuter cette histoire par : « Il était une fois une femme prénommée Anne-Marie, qui demanda un rendez-vous à la psychologue du groupe Femmes Autonomes, à Liège. Cependant, écrire une autobiographie m’est impossible, car de nombreux pans de ma vie ont été accueillis, pardonnés, voire en partie oubliés. D’où mon choix de transposer mon vécu sous la forme d’un roman.

Je choisis donc d’honorer l’être que je suis aujourd’hui. Pour ce faire, je décris mes ressentis et mon questionnement presque au quotidien.

D’une part, ce modus operandi reflète les neuf étapes du cursus du Féminin Sacré ; cursus effectué sous la houlette de Yaël Catherinet. Celle-ci m’a proposé d’ancrer mes multiples prises de conscience au moyen des rituels retranscrits au fur et à mesure de ma quête. Ceux-ci reviennent çà et là dans mon récit.

D’autre part, ce « Voyage à Fémicœur » se veut l’écho de personnes qui, avec amour, ont choisi d’être le reflet de mes ombres. Ce « voyage » me donne surtout l’opportunité de remercier une fois encore les « apprend-tisseuses et apprend-tisseurs » qui m’ont transmis leur savoir avec tant d’empathie et d’ouverture de cœur, parfois aussi avec quelques exigences. Ils m’ont permis de broder l’étoffe unique de ma vie.

À maintes reprises, l’enseignement donné à Amélie s’inspire fortement des cours d’Approche psycho-énergétique de l’Être, suivis auprès de Martine Struzik à Liège. Elle-même a suivi un cursus de plusieurs années auprès de Richard Moss. À ce propos, le nom de « la » tilleul hermaphrodite de la Place de la Paix – Riche-Tille-la-Juste – est un clin d’œil à ce monsieur empli d’amour et d’empathie. J’adresse un remerciement tout spécial à Martine, qui m’a encouragée et a relu certains passages de ce livre.

Ce roman m’offre l’occasion de souligner mon amour pour les huiles essentielles. Cependant, je décline toute responsabilité quant à leur emploi. Si ce livre incite à les utiliser, j’invite le lecteur ou la lectrice à s’adresser à un spécialiste et/ou à lire attentivement les précautions d’usage reprises dans l’article très exhaustif de la Compagnie des Sens(2). Je tiens pour acquis certains savoirs ; par ailleurs, je propose une brève bibliographie à la fin du livre, afin de poursuivre ce périple.

Enfin, au cours de l’écriture du livre, j’ai croisé pour mon plus grand bonheur, Minthé, chamane belge d’origine wallonne. Sur son site, elle se décrit comme Femme-médecine et missionnaire de l’eau, adoptée par Grand-Mère Oh Shinnah Fast Wolf, de qui elle a reçu l’initiation de « Femme Guerrière » dans la tradition apache. Avec elle, j’ai participé à une initiation aux Porteuses d’Eau et à un stage de Sacred Breathwork.

  


2. La famille maternelle d’Amélie, et quelques articles glanés sur internet.

En ce qui me concerne, la violence sous toutes ses formes – notamment le viol – illustre une partie de ces comportements du patriarcat qui causent aux femmes des blessures tant physiques, que psychologiques et spirituelles, avec pour conséquence, leur assujettissement. En août 2015, Agnès Stienne a d’ailleurs écrit un article intitulé « Viols en temps de guerre, le silence et l’impunité », dont je vous livre un court extrait :


Privilège des vainqueurs, soumission des vaincus, le viol est le symbole fort de la victoire. Les femmes deviennent le « lieu » de la bataille ou du conflit. Le viol systématique est une arme de terreur, une arme de guerre, une stratégie psychologique déstabilisante qui agit sur le moral des combattants pour éliminer toute forme de résistance.(3)


Trois générations de femmes interviennent dans mon roman. Dans un souci de cohérence, celui-ci commence en 1962 et se termine en 2016. Ainsi, le début du récit coïncide avec la fin de la guerre d’indépendance d’Algérie. Des recherches sur le net m’ont permis de découvrir que l’État français n’a reconnu ce