: Alexandre Dumas
: Ammalat-Beg un roman d'Alexandre Dumas sur la révolte des Tchétchènes contre les Russes
: Books on Demand
: 9782322468003
: 1
: CHF 6.30
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: Hauptwerk vor 1945
: French
: 168
: Wasserzeichen
: PC/MAC/eReader/Tablet
: ePUB
RÉSUMÉ :"Ammalat-Beg" est un roman captivant d'Alexandre Dumas qui plonge le lecteur au coeur de la révolte des Tchétchènes contre l'Empire russe au XIXe siècle. Le récit se concentre sur Ammalat-Beg, un jeune prince tchétchène, tiraillé entre son devoir envers son peuple et ses propres ambitions personnelles. À travers une trame riche en rebondissements, Dumas explore les thèmes de la loyauté, de l'honneur et du sacrifice. Le protagoniste, confronté à des dilemmes moraux complexes, incarne les tensions entre tradition et modernité, entre fidélité à ses racines et désir de changement. Le roman, par son contexte historique détaillé, offre une plongée fascinante dans les luttes politiques et sociales de l'époque, tout en mettant en lumière la richesse culturelle du Caucase. Dumas, fidèle à son style, mêle avec brio aventures palpitantes et introspections psychologiques, créant un tableau vivant et émouvant de cette époque tumultueuse. Le lecteur est ainsi invité à suivre Ammalat-Beg dans sa quête de justice et de liberté, tout en découvrant les paysages majestueux et les coutumes ancestrales de cette région souvent méconnue. L'AUTEUR : Alexandre Dumas, né le 24 juillet 1802 à Villers-Cotterêts, est l'un des écrivains français les plus prolifiques et populaires du XIXe siècle. Fils du général Thomas-Alexandre Dumas, il est issu d'une famille d'origine afro-antillaise, ce qui influence sa vision du monde et son oeuvre. Dumas débute sa carrière littéraire par le théâtre, mais c'est avec ses romans historiques qu'il acquiert une renommée internationale. Parmi ses oeuvres les plus célèbres figurent"Les Trois Mousquetaires","Le Comte de Monte-Cristo" et"La Reine Margot". Son style est caractérisé par un sens aigu du récit, un goût pour l'aventure et une capacité à créer des personnages mémorables. Dumas a également écrit sur des thèmes variés, allant de l'histoire à la politique, en passant par les voyages. Son oeuvre, traduite dans de nombreuses langues, continue d'inspirer les lecteurs du monde entier. Il meurt le 5 décembre 1870 à Puys, laissant derrière lui un héritage littéraire inestimable.

Alexandre Dumas (dit aussi Alexandre Dumas père) est un écrivain français né le 24 juillet 1802 à Villers-Cotterêts (Aisne) et mort le 5 décembre 1870 au hameau de Puys, ancienne commune de Neuville-lès-Dieppe, aujourd'hui intégrée à Dieppe (Seine-Maritime). Il est le fils de Marie-Louise Labouret (1769-1838) et Thomas Alexandre Davy de La Pailleterie (1762-1806) (né à Saint-Domingue, actuelle Haïti) dit le général Dumas, et le père des écrivains Henry Bauër et Alexandre Dumas (1824-1895) dit « Dumas fils », auteur de La Dame aux camélias. Proche des romantiques et tourné vers le théâtre, Alexandre Dumas écrit d'abord un vaudeville à succès et des drames historiques comme Henri III et sa cour (1829), La Tour de Nesle (1832), Kean (1836). Auteur prolifique, il s'oriente ensuite vers les romans historiques tels que la trilogie des mousquetaires (Les Trois Mousquetaires (1844), Vingt Ans après (1845) et Le Vicomte de Bragelonne (1847-1850)), ou encore Le Comte de Monte-Cristo (1844-1846), La Reine Margot (1845) et La Dame de Monsoreau (1846).

Première partie


I


Sois lent à l’offense et prompt à la vengeance.
(Inscription gravée sur les poignards du Daghestan.)

C’était un vendredi.

Près de Bouinaky, grand village du Daghestan du Nord, la jeunesse tatare s’était réunie pour une course de chevaux, accompagnée de toutes les expériences que la hardiesse et le courage peuvent ajouter à une fête de cette espèce.

Donnons une idée du splendide paysage où la scène se passe.

Bouinaky s’élève sur les deux saillies d’une montagne escarpée et domine les environs. À gauche du chemin qui va de Derbend à Tarky, se dessine la crête du Caucase, couverte de forêts ; à droite, le rivage sur lequel vient se briser la mer Caspienne, avec un éternel murmure ou plutôt une éternelle lamentation.

Le jour tombait.

Les habitants du village, attirés par la fraîcheur de l’air plus encore que par la curiosité d’un spectacle qui se répète trop souvent pour ne pas leur être familier, avaient quitté leurs cabanes, avaient descendu la pente de leur montagne, et étaient venus se réunir par rangs aux deux côtés de la route.

Les femmes, sans voile, avec leurs mouchoirs de soie au vives couleurs roulés en turban sur leur tête, avec leurs longues robes de soie serrées à la taille par leurs courtes tuniques, avec leurs larges pantalons dekanaaus, s’étaient assises en files, tandis que les enfants couraient autour d’elles.

Quant aux hommes, réunis en cercles, ils se tena