: . Confucius, Sun Tzu, Séraphin Couvreur, Zhu Xi
: Cheu King l'un des cinq livres canoniques de la philosophie chinoise
: Books on Demand
: 9782322466900
: 1
: CHF 6.20
:
: Weitere Religionen
: French
: 420
: Wasserzeichen
: PC/MAC/eReader/Tablet
: ePUB
RÉSUMÉ :"Cheu King" est l'un des piliers de la philosophie chinoise, un texte qui réunit des enseignements fondamentaux sur la moralité, la gouvernance et la sagesse. Ce livre, souvent attribué à Confucius, bien qu'il soit en réalité une compilation de sagesse collective, explore les concepts de vertu, de respect des anciens, et de l'harmonie sociale. Il propose une vision du monde où l'équilibre entre l'individu et la société est primordial. À travers des maximes et des réflexions, le lecteur est invité à méditer sur la nature humaine et les valeurs qui devraient guider une vie éthique et harmonieuse. Ce texte, enrichi par les commentaires de penseurs influents comme Sun Tzu et Zhu Xi, offre une profondeur d'analyse qui transcende les siècles. Il est non seulement un guide pour une vie vertueuse, mais aussi une source d'inspiration pour comprendre les dynamiques sociales et politiques. En intégrant des principes de stratégie, de leadership et de sagesse,"Cheu King" reste une référence incontournable pour quiconque s'intéresse à la philosophie orientale et à l'art de vivre en société. L'AUTEUR : Confucius, philosophe chinois du VIe siècle av. J.-C., est l'une des figures les plus influentes de la pensée chinoise. Connu pour ses enseignements sur l'éthique personnelle et gouvernementale, il a posé les bases du confucianisme, une philosophie qui a profondément marqué la culture asiatique. Sun Tzu, stratège militaire et philosophe, est célèbre pour"L'Art de la guerre", un traité qui transcende le domaine militaire pour offrir des leçons sur la stratégie et la sagesse. Séraphin Couvreur, missionnaire jésuite français, a joué un rôle clé dans la traduction et l'introduction des classiques chinois en Occident. Zhu Xi, philosophe néoconfucianiste du XIIe siècle, a réinterprété les enseignements de Confucius, intégrant des éléments bouddhistes et taoïstes, et a influencé la pensée chinoise pendant des siècles. Ces auteurs, bien que séparés par le temps et l'espace, partagent une quête commune de compréhension de la nature humaine et de la société, rendant leurs oeuvres intemporelles et universelles.

Né dans l'État de Lu (actuelle province du Shandong), Confucius aurait vécu à une période où les empereurs de la dynastie des Zhou avaient perdu leur autorité sur l'ensemble du pays. Du personnage historique, on sait seulement qu'il est issu d'une famille noble déchue - ses ancêtres auraient appartenu à la maison ducale de l'État des Song. Après une jeunesse passée dans la pauvreté, Confucius occupe de hautes charges dans le gouvernement de l'État de Lu, comme ministre de la Justice et comme ministre intérimaire. Il s'illustre par la médiation qu'il entreprend au moment où le prince de Lu entre en guerre avec le prince de Qi. Malheureusement, sa vie politique sera brève. Vers 496 avant J.-C. , il doit s'exiler, par suite d'une intrigue politique. Il voyage alors d'un État à l'autre, espérant réaliser son idéal de réforme politique et sociale. Après treize années d'exil, il rentre dans l'État de Lu et y meurt peu après. La petite cité de Qufu, où il serait inhumé, est redevenue un haut lieu de pèlerinage. En réalité, Confucius connaît le sort des intellectuels de l'époque - celle des « cent écoles » philosophiques -, se déplaçant de principauté en principauté pour proposer, sans réussite durable, ses services de conseiller à différents seigneurs. Mais aucun d'entre eux ne mettra réellement en pratique ses idées. Son enseignement, en revanche, se propagera grâce à de nombreux disciples, qui compileront, après la mort du Maître, un recueil de ses préceptes : le Lunyu (« Entretiens »). La tradition veut qu'il ait classé et arrangé les Classiques qui existaient de son vivant. Il est en revanche très improbable qu'il ait pris part à leur rédaction.

INTRODUCTION


HISTOIRE DU CHEU KING

LeChēu kīng se divise en quatre parties intituléesKouŏ fōung,Siaò ià,Tá ià,Sóung. Il comprend trois cent-cinq chantsp'iēn, et les titres de six chants ou de six morceaux de musique qui n'existent plus.

Les chants du dernier livre, appelésChāng sóung Éloges de la dynastie des Chang, paraissent remonter au temps des empereurs de ce nom (1766-1122 avant J.C.). Tous les autres out été composés sous les Tcheou, du douzième au sixième siècle avant notre ère.

Les chants relatifs àWénn wàng (1184-1134) sont attribués à son fils,Tàn, plus connu sous le nom deTcheōu kōung Prince de Tcheou.

Ces poésies avaient été recueillies par les maîtres de musique à la cour impériale, et étaient chantées dans les fêtes et les cérémonies. Confucius les revit, les corrigea, et confia son travail àTzèu hià, l'un de ses disciples.. Tzeu hia ajouta une courte explication ou préfaceSiù.

Le Cheu king, comme la plupart des anciens monuments littéraires, fut condamné aux flammes parTs’în Chéu houàng (246-209). Mais, parce qu'il était en vers rimés et chantés, il se conserva dans la mémoire des lettrés encore plus facilement que les autres livres. Aussi, dès les commencements de la dynastie desHán, au deuxième siècle avant notre ère, il en parut quatre versions ; à savoir, celle de LouLòu chēu, due àChēnn Feôu, lettré de Lou ; celle de Ts'iTs'î chēu, due àTch'ênn Iuên fāng, lettré de Ts'i ; celle de HanHân chēu, due àHân īng, lettré deIēn&nb