: Confucius, Mencius
: Les quatre livres de philosophie morale et politique de la Chine Les traités politiques de Confucius et de Mencius
: Books on Demand
: 9782322406371
: 1
: CHF 8.90
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: Lebensführung, Persönliche Entwicklung
: French
: 486
: Wasserzeichen
: PC/MAC/eReader/Tablet
: ePUB
RÉSUMÉ :"Les quatre livres de philosophie morale et politique de la Chine" est une compilation essentielle des enseignements de Confucius et Mencius, deux figures emblématiques de la philosophie chinoise. Ces textes, composés entre le Ve et le IIIe siècle avant notre ère, sont au coeur de la pensée confucéenne, influençant profondément la culture et la politique en Chine et au-delà. Le livre se divise en quatre sections principales :"Les Entretiens de Confucius","Le Grand Apprentissage","L&a os;Invariable Milieu", et"Les Entretiens de Mencius". Chacune de ces parties explore des thèmes tels que la vertu, la moralité, le gouvernement, et le rôle de l'individu dans la société. Confucius, à travers ses dialogues et aphorismes, met l'accent sur l'importance de l'éthique personnelle et des relations harmonieuses, prônant des valeurs de respect, de loyauté et de justice. Mencius, quant à lui, développe ces idées en insistant sur la bonté innée de l'homme et la nécessité d'un gouvernement bienveillant. Ensemble, ces textes forment un cadre philosophique qui a guidé des générations de penseurs et de dirigeants. En étudiant ces écrits, le lecteur est invité à réfléchir sur des questions intemporelles concernant la nature humaine, le pouvoir et la société. Cette oeuvre est non seulement un témoignage historique de la pensée chinoise, mais elle offre également des perspectives précieuses pour comprendre les dynamiques sociales et politiques modernes. _____________________________ ____________ BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR : Confucius, né en 551 avant J.-C. dans l'État de Lu, est l'un des philosophes les plus influents de l'histoire chinoise. Issu d'une famille noble appauvrie, il a consacré sa vie à l'enseignement et à la réforme sociale. Sa philosophie, centrée sur la moralité personnelle et gouvernementale, l'éthique sociale et la justice, a profondément marqué la culture chinoise. Ses idées sont principalement connues à travers"Les Entretiens", un recueil de ses discussions avec ses disciples. Mencius, né environ un siècle plus tard, est souvent considéré comme le plus grand disciple de Confucius. Il a développé et enrichi les enseignements confucéens, insistant sur la bonté innée de l'homme et l'importance d'une gouvernance vertueuse.

Confucius, né le 28 septembre 551 av. J.-C. à Zou et mort le 11 mai 479 av. J.-C. à Qufu dans l'actuelle province du Shandong, est un philosophe chinois. Confucius est un philosophe chinois. Né au sein d'une famille aristocratique désargentée, il voulait, jeune, être connu et soulager la misère du monde. Ses idées pratiques et philosophiques allaient à l'encontre du milieu politique de son temps. Pourtant, Kong-Fou-Tseu, de son nom chinois, devint un philosophe et un maître incontesté. Confucius est le personnage historique ayant le plus marqué la civilisation chinoise. Considéré comme le premier « éducateur » de la Chine, son enseignement a donné naissance au confucianisme, une doctrine politique et sociale qui a été érigée en"religion d'État" dès la dynastie Han et qui ne fut officiellement bannie qu'au début du XXe siècle.

Ce qui doit profondément étonner à la lecture de ce beau monument de l'antiquité, c’est la haute raison, le sens éminemment moral qui y respirent. Les auteurs de ce livre, et les personnages dans la bouche desquels sont placés les discours qu'il contient, devaient, à une époque si reculée, posséder une grande culture morale, qu'il serait difficile de surpasser, même de nos jours. Cette grande culture morale, dégagée de tout autre mélange impur que celui de la croyance aux indices des sorts, est un fait très-important pour l'histoire de l'humanité; car, ou cette grande culture morale était le fruit d'une civilisation déjà avancée, ou c'était le produit spontané d'une nature éminemment droite et réfléchie: dans l'un et l'autre cas, le fait n'en est pas moins digne des méditations du philosophe et de l'historien.

Les idées contenues dans leChou-king sur la Divinité, sur l'influence bienfaisante qu'elle exerce constamment dans les événements du monde, sont très-pures et dignes en tout point de la plus saine philosophie. On y remarqua surtout l'intervention constante du Ciel ou de la Raison suprême dans les relations des princes avec les populations, ou des gouvernants avec les gouvernés; et cette intervention est toujours en faveur de ces derniers, c’est-à-dire du peuple. L’exercice de la souveraineté, qui dans nos sociétés modernes n'est le plus souvent que l’exploitation du plus grand nombre au profit de quelques-uns, n’est, dans leChou-king, que l’accomplissement religieux d'un mandat céleste au profit de tous, qu’une noble et grande mission confiée au plus dévoué et au plus digne, et qui était retirée dès l’instant que le mandataire manquait à son mandat. Nulle part peut-être les droits et les devoirs respectifs des rois et des peuples, des