: Joseph Alexandre Saint-Yves d'Alveydre
: Édition Mon Autre Librairie
: Mission des Juifs
: Mon Autre Librairie
: 9782491445720
: 1
: CHF 13.20
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: Sonstiges
: French
: 1024
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: ePUB
Pour exposer la Mission du peuple hébreu, il ne fallait à l'auteur rien de moins que l'arrière-plan de l'histoire mondiale. En effet, par une démonstration rigoureuse et extrêmement érudite, c'est le rôle d'un peuple-pivot qu'il nous dévoile, du gardien de la tradition sacrée de l'organisation sociale divine manifestée sur la Terre : la Synarchie. Après la gigantesque chute de la fin du grand cycle, l'auteur remonte la courbe en expliquant pourquoi et sous quelles conditions la diaspora juive pourrait représenter les semailles fécondes d'une régénération du monde.

Joseph Alexandre Saint-Yves d'Alveydre, 26 mars 1842, Paris - 5 février 1909, Pau. La vie d'Alexandre Saint-Yves, plus tard marquis d'Alveydre, commença par la rébellion. Mais après un séjour à la colonie agricole de Mettray, fondée par Frédéric-Auguste Demetz (1796-1875), il trouva sa voie et se lança dans l'étude. Son parcours éclectique le mena de l'armée à la médecine, de l'économie à la musique et aux langues orientales, entre autres. Son mariage en 1877 lui ayant apporté la sécurité financière, il put se consacrer à l'écriture et fit paraître une vingtaine d'ouvrages sur les sujets les plus variés. Ami de Gérard Encausse (alias Papus),, grand admirateur de Fabre d'Olivet, il n'adhéra cependant à aucun mouvement spiritualiste, trop conscient de la portée universelle de son oeuvre. Ses travaux nourrirent pourtant les grands courants ésotéristes encore longtemps après sa disparition. L'ampleur et la profondeur de son oeuvre sont en cruel contraste avec l'oubli dont il souffre aujourd'hui.

Préface

Dans laMission actuelle des Souverains, j’ai voulu démontrer que l’État Social chrétien tend vers une Constitution unitaire, ayant trois Pouvoirs Arbitraux comme organisme typique, et j’ai donné à cet organisme le nom de Synarchie qui signifie :avec principes.

Ce nom est exactement le contraire de celui d’Anarchie,sans principes, qui caractérise l’état du Gouvernement Général de l’Europe, principalement depuis l’an 1648.

Ne voulant pas penser en révolutionnaire, ni faire œuvre de destruction, mais indiquer aux hommes de bonne volonté vers quelle création sociale tend notre histoire européenne depuis dix-huit siècles, il m’a fallu prêter aux vérités que j’exposais un verbe digne d’elles.

C’est pourquoi j’ai dû parler aux Souverainetés monarchiques ou populaires en souverain, aux Sacerdoces de toutes les Communions en théocrate laïque, à tous les Européens comme le dernier des serviteurs de l’Ordre Social.

Dans des circonstances semblables, Confucius, rappelant les rois et les peuples de Chine à leurs véritables Principes sociaux, dut adopter un verbe analogue avec le titre de Sou-Wang, souverain sans sceptre.

Son éloignement des fonctions publiques, aussi bien que son œuvre, prouve son absence de toute ambition personnelle ; et l’avenir a irréfutablement démontré qu’il avait fait un grand honneur aux rois et non à lui-même.

Ma méthode a consisté à appliquer à l’Histoire les procédés rigoureux de la Science éclairée par la Tradition.

Je crois avoir méthodiquement démontré l’urgence de la Synarchie Arbitrale, pourquoi, comment, dans quel esprit, cette synthèse sociale de tout ce qui existe actuellement parmi nous devait et pouvait être accomplie.

Dans laMission actuelle des Ouvriers, j’ai appliqué la même méthode à la réorganisation possible de ma patrie, en prenant son Droit public, là où il est, dans la Volonté nationale, armée du Suffrage universel.

Je me suis adressé à mes concitoyens en compatriote, non pour leur demander leur vote, ni une fonction publique quelconque, mais, ce qui est bien différent, pour leur enseigner des choses utiles et urgentes.

Dans ce guide intellectuel des électeurs, je crois avoir logiquement démontré comment, pourquoi, aucun parti politique ne pouvait, sans adopter cette réforme, les sortir d’embarras.

J’ai indiqué aussi, le plus clairement possible, pourquoi, comment, seule, la Synarchie nationale, la réforme sociale, accomplie sous l’égide du gouvernement existant et par le Suffrage universel, pouvait remettre la France au premier rang dans l’Assemblée des Puissances européennes, et lui faire prendre la tête de la nouvelle Europe, celle de la Synarchie Arbitrale.

Dans laMission actuelle des Juifs, bien que n’ayant pas de sang juif dans les veines, je prends rang parmi les Juifs, je m’adresse à leurs savants Talmudistes, à leurs kabbalistes, à ce qui reste des Esséniens, aux nasis, aux princes des kahals.

C’est ainsi que je veux prouver aux plus informés parmi les Juifs, au nom de leur propre Tradition, que, dans chacune de leurs patries d’adoption, dans la Chrétienté, dans l’Islam, aux Indes, en Chine, enfin sur toute l’étendue du Globe, ils ont tout intérêt religieux et social, collectif et individuel, au triomphe de la Synarchie.

Or, si l’on se demande pourquoi, n’étant ni roi, ni prêtre, ni rabbin juif, je me place néanmoins dans l’esprit même de ces fonctions, pour leur parler en dedans, je répondrai d’avance par ce qui suit.

Dans la Mission des Souverains, parmi les rois, parmi les prêtres chrétiens, à travers toutes nos patries, j’ai dû faire ainsi parler, par moi, la Souveraineté royale ou populaire, la Religion da