Les matières grasses regroupent lesmatières grasses d’origine animale, qui sont sources d’acides gras saturés,de cholestérol et pour certaines de vitamine D, et lesmatières grasses d’origine végétale, qui sont sources d’acides gras insaturés (oméga 3, 6 et 9), de vitamines A, K et E. Cependant,les huiles de palme et de coprah, (que l’on retrouve désormais pratiquement partout), apportent des acides gras « saturés » qui sont réputés pour être très athérogènes (qui bouchent les artères), d’où leur très mauvaise réputation nutritionnellebien méritée. Parmi les matières grasses animales nous pouvons citer : le beurre (doux et demi-sel) à 82% de matières grasses ou allégé, le saindoux, la graisse de canard, la graisse d’oie, mais également la fameuse huile de foie de morue... et parmi les matières grasses végétales, nous citerons : les huiles végétales, les pains de végétaline et les margarines végétales (certaines sont salées, d’autres non). Il existe des « matières grasses composées » qui sont constituées par un mélange de graisses animales et de graisses végétales.La crème fraîche sera étudiée au sein des produits laitiers. Les matières grasses végétales notamment, sont très importantes pour l’équilibre nutritionnel (sauf les huiles de palme et de coprah). Cependant, elles doivent être consommées enquantités modérées.Environ 12g de beurre sont conseillés quotidiennement (un micropain), mais vous pouvez également consommer de la margarine végétale de qualité (st. Hubert oméga 3 sans huile de palme par exemple), dans les mêmes quantités si vous le désirez.
Concernant votre régime alimentaire associé à votre gastrite chronique, lesgraisses animales cuites serontà bannir de votre alimentation (beurre ou margarine cuits, saindoux, viandes cuites dans leurs matières grasses...), car les graisses animalescuites ralentissent la vidange gastrique, et ellesirritent fortement la muqueuse gastrique.Les fritures seront interdites. La consommation de matières grassescrues ne posera pas de problème,si et seulement si les quantités consommées ne dépassent pasquotidiennement 10g à 20g maximum environ pour le beurre (soit deux micropains maximum), et autant en huile végétale (la valeur approximative de deux cuillères à soupemaximum par repas).Un peu d’huile végétale utilisée pour la cuisine ne posera pas de problème non plus, pour faire revenir des légumes verts dans un peu d’huile végétale par exemple. Cependant, les sautés de viande, les ragoûts, les viandes (ou poissons) en sauce, même cuisinés avec un peu d’huile végétale, rentreront dans le cadre des graisses cuites,et seront donc des modes de cuisson à bannir.
Dans le cas d’une éventuelle anémie, celles-cin’apportent quasiment pas de vitamine B12, même remarque pour leurs apports en fer, et elles sont quasiment toutes totalement dépourvues de vitamine C. Elles ne contribuent donc, dans le traitement diététique d’une éventuelle anémie associée à votre gastrite, qu’à un degréextrêmement minime,pour ne pas dire inexistant.Cependant, il ne faut pas non plus négliger leur grande importance nutritionnelle.
A savoir : le beurredoux est le corps grasle plus riche en fer (*en toute relativité cependant, car les apports sonttrès minimes). L’huile d’olive est également la plus intéressante parmi toutes les huiles végétales, pour ses apports en fer également*.